Le mois de novembre commence et c’est le moment de faire le bilan du défi Inktober ! Comment est-ce que je m’en suis sortie ? Est-ce que j’ai tenu bon ?
C’est ce que je vous raconte aujourd’hui !

Pour rappel, je m’étais lancée dans le défi mondial Inktober. Il s’agit de faire un dessin par jour sur un thème imposé.
Je m’y suis prise un peu au dernier moment, mais je trouvais intéressant de me lancer ce défi. Je traversais en effet une période creuse à force de ne travailler que sur un seul projet et j’avais besoin de faire travailler mon imagination lors d’un projet plus récréatif.
J’ai également lancé un événement interblogueur à ce sujet. Merci encore à Caroline du blog « Du rêve au dessin » d’avoir joué le jeu ! Voici son article dans lequel elle partage son parcours, ses difficultés et ses réussites, mais également des astuces pour progresser !
Mon défi personnel
Parce que j’aime bien me compliquer la tâche, je me suis évidemment lancé un défi personnel dans ce défi. Il était bien entendu question de ramener les thèmes proposés par les organisateurs à l’enluminure.
Je ne souhaitais néanmoins pas me prendre la tête avec des compositions trop compliquées. J’ai donc décidé de me limiter à une lettrine, l’initiale de chaque mot en anglais, dessinée dans le style qui me viendrait à l’esprit sur le moment et agrémentée si possible d’éléments faisant référence au mot concerné.
Mes outils et mon format de justification
Pour réaliser ce défi, j’ai utilisé des outils de base : papier blanc, crayon à papier HB, gomme mie de pain et gomme classique.
En ce qui concerne le format sur lequel j’ai travaillé, j’ai choisi le A5. C’est pour moi un format assez petit pour que je ne sois pas perdue sur ma feuille, mais assez grand pour faire des dessins intéressants.
J’ai donc plié des feuilles A4 en deux, pour pouvoir faire 4 dessins par page et peut-être en faire un petit carnet une fois le défi terminé.
Les difficultés rencontrées
Je ne vais pas vous mentir, le parcours était loin d’être évident. En effet, j’ai eu du mal à caler ma session de dessin dans ma routine quotidienne.
Si les premiers jours, j’ai pu tenir le rythme, il s’est rapidement avéré que sans poser un créneau dédié au défi, j’avais tendance à l’oublier. Plusieurs fois, j’ai dessiné mes lettrines au dernier moment, jusqu’à carrément prendre du retard.
Puis, des circonstances personnelles graves m’ont ramenée à la réalité et il n’était plus question de continuer. J’ai donc mis ma vie entière en pause pour passer ces temps difficiles avec ma famille.
Aujourd’hui, je refais surface et j’essaye de reprendre le rythme, mais le défi n’est pour moi plus qu’un lointain souvenir.
Mes réussites et mes échecs
Si je n’ai pas pu terminer le défi, je peux malgré tout tirer des enseignements de ce que j’ai accompli !
Mes réussites
Ce défi m’a permis d’explorer des styles dont je n’ai vraiment pas l’habitude, notamment les styles insulaire et gothique. J’ai notamment fait une lettrine gothique dont je suis très fière et que j’adore : le “T” de “toad” que je trouve vraiment adorable et qui illustre cet article.
Mes échecs
Outre mon manque d’organisation, j’ai également constaté à quel point la qualité de ma production était irrégulière. Quand certains jours, je parvenais à sortir de belles lettrines bien propres et assez travaillées, les autres jours étaient vraiment difficiles, que ce soit au niveau de l’inspiration, de l’envie, de la qualité du travail.
Bilan
En conclusion, je n’ai pas pu terminer ce défi pour raisons personnelles, et le peu que j’ai réussi à faire n’était pas régulier au niveau qualité de travail ou régularité. Mais je suis de celles qui essayent de trouver le positif quelle que soit la situation.
Je dirais donc également que la coupure que j’ai faite était peut-être l’occasion de faire le point sur ce qui est important pour moi, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle. Je sais maintenant ce que je dois travailler pour continuer à progresser et cela me donne des pistes pour mettre en place une nouvelle routine de travail.
Je ne prends donc pas ce bilan pour un échec, plutôt comme une manière de revoir mon organisation quotidienne et mes priorités.
Je remercie encore une fois Caroline pour sa participation à cet événement, ce fut un plaisir de partager cette expérience avec elle !
Hello Brunhild ! ça été un plaisir de participer à ton carnaval d’article 😊
C’est vrai que le défi Inktober n’est pas facile, dessiner tous les jours demande du temps et de l’organisation et c’est encore pire quand on a des obligations qui arrivent par surprise ! En tout cas hâte de voir tes prochaines créations, je vais également essayer d’instaurer une routine de travail de mon côté. Bon courage ! 😉